Présentation
Le principe de ce Festival unique est de regrouper au sein d’un même lieu et animées d’un même but, des équipes dirigées par de jeunes réalisateurs, afin qu’ils participent à un grand projet commun de création : un workshop ou un atelier.
Chacune des équipes devra, dans un laps de temps identique, écrire, tourner et monter un film qui sera présenté en sélection du Festival. Le Festival propose de regrouper les participants dans une grande maison, conviviale, en montagne, où les équipes pourront vivre, manger et dormir. Ce lieu sera leur point d’attache d’où elles pourront, en toute liberté, partir explorer la région pour les besoins de leurs films. Durant les 168 Heures, soit le temps dont les équipes disposeront pour la création de leurs films, l’organisation du Festival prend en charge le logement, les repas et l’accueil afin de les soutenir au mieux. Il sera possible de se déplacer dans la région, et de s’éloigner pour les besoins du tournage.
L’organisation fournira, 24 heures sur 24, toute l’aide nécessaire dans la mesure du possible. Notre but consiste à assurer une maintenance technique et humaine afin que les équipes soient dans les meilleures conditions possibles et se concentrent uniquement sur leurs films sans se soucier de logistique. L’originalité et la beauté de ce Festival réside dans le fait qu’il propose pour la première fois la mise en commun d’un lieu dédié à la seule création cinématographique par plusieurs groupes, au même moment.
Contrairement aux festivals de cinéma où des contraintes, telles que des lieux imposés, des dates, etc, les «168 Heures de Bellevaux» proposent une expérience créatrice liée à la rencontre au sein d’un même endroit. Ainsi, des personnes d’horizons différents et aux visions différentes, seront réunies sur un même site et partageront un même état d’esprit créatif au même moment. Car s’il est fréquent pour des cinéastes de se croiser avant, pendant, ou après une création, il est extrêmement rare de pouvoir partager cet instant précis d’instant créatif, où il va falloir écrire, composer et filmer.
Il s’agit donc de mettre à disposition des équipes les meilleures conditions pour faire un film. Si bien des tournages sont avortés avant même leur préparation par faute de temps, d’envie, d’écriture du scénario, ici le film doit être fait, et il le sera. Cette urgence est un point fondamental qui pousse à la création, et nous sommes persuadés qu’elle sera l’élément déclencheur de grandes choses.
LES 168 HEURES DE BELLEVAUX
Récompense/ Fin du festival
Une fois les films rendus, un grand dîner sera organisé, de préférence en extérieur.
Toutes les équipes pourront ainsi se détendre, profiter d’un moment tous ensemble, et sortir peut-être un peu de leur rôle. Les films seront ensuite projetés sur une toile tendue, en extérieur, ainsi qu’une vidéo documentaire présentant le Festival, ce que nous aurons pu voir durant cette semaine. Une seconde version sera montée afin d’obtenir un aperçu complet de l’ambiance et de la vie du Festival. Les résultats des délibérations quant aux films en compétition seront communiqués le lendemain. La décision étant définitive et devant être faite avec une majorité absolue, il faudra du temps pour que le Jury s’accorde sur un seul film. Il se peut que cela aille plus vite dans le cas d’un film réellement convainquant.
Le Prix sera remis en même temps que la décision finale lors de la seconde soirée de projection des films. Cette seconde soirée de projection aura lieu au centre de la commune d’Ecole et tout ceux qui ont contribué au bon fonctionnement de ce Festival seront invités. Cette projection clôturera le festival, et mettra en place un buffet ainsi qu’une urne permettant au public de voter pour son film préféré. Ce vote mènera à un second prix : le Prix du public.
Auguste Brisot
Fondateur des “168 heures de Bellevaux”, Auguste est étudiant en Master de “Valorisation des patrimoines cinématographiques et audiovisuels” à l’université Paris VIII.
Le cinéma le passionne depuis l’obtention de son Bac option Cinéma. Auguste est animé par une grande soif de projets, passant aussi bien par des films d’animations, documentaires ou de fictions que par l’organisation de festivals ou d’autres événements culturels.
Ayant travaillé dans l’animation, il s’intéresse au partage et à la vie en collectivité et à ce qui peut en découler en matière de créations artistiques.
Grégoire Bélien
Grégoire est assistant caméra, chef opérateur et régisseur lumière aussi bien sur des projets scénographiques, cinématographiques et vidéos.
Il est en Master “Théorie, esthétique et mémoire du cinéma” à l’université Paris VIII et a effectué sa troisième année de licence à la Freie Universität de Berlin.
Grégoire travaille principalement en collaboration avec des artistes, scénographes, musiciens, avec lesquels il crée et imagine la mise en lumière et la captation de scénographies, clips, vidéos artistiques etc.
Marchal Bedy
Marchal est chef électricien, assistant caméra et étudiant en Licence 3 de cinéma à l’université de Paris VIII.
La Lumière au cinéma, qu’elle soit naturelle ou artificielle, Marchal l’étudie, l’analyse et l’utilise dans des projets cinématographique. Ayant travaillé dans des théâtres en tant que régisseur lumière, il a aussi une connaissance des lumières dans le milieu du spectacle.
Animateur à ses heures perdues, Marchal s’intéresse à la vie en collectivité et au partage d’idées.
Lucas Cessiron
Lucas est agé de vingt-deux ans et vit à Champigny-sur-marne aux cotés de ses parents. Pour le moment, il travaille en tant que vendeur dans une boutique de prêt à porter.
Cependant, Lucas est sur le point de reprendre ses études afin de faire ce qui lui plaît: rendre heureux ou aider les gens. Lucas est également passionné de théâtre depuis sa plus tendre enfance et en pratique régulièrement au sein d’une association appelée les “Uns d’ici”.
Ayant un père Chef cuisinier, Lucas a beaucoup travaillé avec lui sur des événements comme des mariages ou baptêmes. Il pourra donc pleinement assumer la responsabilité de chef lors du festival de Bellevaux au vu des compétences culinaires acquissent ces dernières années.
La maison forestière de Bellevaux
Ancienne maison forestière appartenant à l’état, cette grande maison servait aux gardes forestiers du parc naturel régional du massif des Bauges.
Elle se trouve donc au coeur de la forêt avec une vue imprenable sur la vallée et ce qu’on appelle “la Molaire”, expansion rocheuse
prenant la forme d’une dent. La maison forestière de Bellevaux se situe à 1,5 km de la commune d’Ecole ce qui représente une marche d’une vingtaine de minutes. Le lieu dispose d’un grand espace en plein air, idéal en été pour vivre en extérieur.
La maison peut accueillir 29 personnes dans de véritables couchages. On compte 7 chambres, un dortoir ainsi qu’un cabanon aménagé, utilisable en été. La maison comporte aussi deux cuisines, deux salles de bains, trois sanitaires, un salon ainsi qu’une grande pièce centrale conviviale. Enfin, on peut garer plusieurs voitures le long du chemin qui permet d’accéder au site.